"Widdershins, tome 2 : le pacte du mensonge" d'Ari Marmell

La légende de la jeune voleuse a rapidement fait le tour de Davillon. Avec ses capacités hors normes, Widdershins s'est forgée une réputation de bandit de haut vol à faire rougir d'envie toutes les petites frappes de la ville. Pourtant, parmi la guilde des Dénicheurs, elle n'a pas que des amis, loin de là. Un certain nombre d'entres eux la tiennent d'ailleurs pour responsable des terribles événements survenus à Davillon. La méfiance de ses coéquipiers ajoutée à la menace grandissante d'une terrifiante créature finissent de semer le trouble chez la jeune femme. Accompagnée du dieu Olgun, réussita-t-elle à déjouer tous les pièges ?

Widdershins n'est pas ma série préférée de chez Lumen. Néanmoins, je dois admettre qu'Ari Marmell a su créer un monde fabuleux, qui me rappelle la dessin animé Cartouche, mais en plus sombre et mature. Le quotidien de Davillon n'est pas de tout repos : des nobles qui mettent leur nez dans des affaires louches, des évêques à l'âme pas si pure que ça et des créatures étranges qui apparaissent de-ci, de-là ? Oui, rien que ça. Autant dire que les quelques 400 et quelques pages du roman ne sont pas de trop, tant le rythme des actions est soutenu. L'héroïne ne chôme pas et, même si les aventures mettent sa vie en péril, elle garde une force de caractère quasi sans faille. J'ai trouvé très intéressante la manière dont son personnage évolue, avec notamment l'apparition d'un mini triangle amoureux dans le paysage du roman.

En bref, ce deuxième tome est plutôt réussi, avec des moments de noirceur assez fascinante (la bête notamment). L'écriture est toujours élégante, avec une pointe de vintage qui n'est pas sans rappeler l'époque de l'intrigue. A noter une fin surprenante qui en frustrera plus d'un. Mais je ne sais pas vraiment pourquoi, j'ai un peu de mal avec Shins, bien que forte et épatante, elle n'a pas su trouver preneuse dans mon petit coeur de lectrice.

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