http://gowith-theblog.com/concours-au-bonheur-des-ogres-2013/

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Benjamin Malaussène n’est pas heureux, car sa mère fait des enfants aux quatre coins du monde et vient les pondre à Belleville, chez Benjamin, pour qu’il s’occupe de ses demi-frères et sœurs. Benjamin Malaussène n’est pas heureux, car son métier consiste à se faire engueuler pour que les clients du Bonheur Parisien ne portent pas plainte. Benjamin Malaussène n’est pas heureux, car, à la veille de Noël, des bombes explosent dans son magasin et que la police l’a lui, pauvre bouc-émissaire, dans le collimateur. Et enfin, Benjamin Malaussène n’est pas heureux, car côté amour, ça ne va pas fort.

 

Inspiré par l’excellent roman de Daniel Pennac, Au bonheur des ogres (réalisé par Nicolas Bary) est une fidèle adaptation et, on peut le dire, un vrai bon film. Très rythmé, dynamique et coloré, il emporte le spectateur dans une folle aventure pleine de joie tendre.

Les acteurs sont tous, à leur manière, un rayon de soleil. Raphaël Personnaz (le jeune homme brun qui monte : Marius, La stratégie de la poussette, Anna Karenina…) campe un Benjamin Malaussène complètement paumé et très convaincant. Il émeut par son innocence et ravit par son charme. L’irrésistible Bérénice Bejo lui donne la réplique avec une fougue et un franc-parler assumé dans une agréable tentative de séduction. La jeunesse n’est pas en reste avec les frères et sœurs Malaussène : Mélanie Bernier en aînée qui tente d’être responsable, Armande Boulanger en voyante gothique, Adrien Ferran en terreur du dimanche et Mathis Bour en charmant petit bout de chou.

L’intrigue est bien menée : les policiers sont drôles mais font parfois tapisserie, les méchants sont très méchants, les gentils adorables et victimes d’une conspiration qui les dépasse… Bref, une histoire tendre qui plaira aux petits comme aux plus grands, bien que la réception et la compréhension de l’histoire seront certainement vécues différemment (d’un conte gentillet, on peut très facilement passer à une véritable satyre du monde du commerce). A méditer…

Mais surtout à voir ! (et à lire, car le roman est tout aussi drôle et pétillant, avec un style accrocheur et singulier).

 

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